La UkroNazicratie contre les journalistes

la "Nazicratie" à l'oeuvre...
L'employée de l'agence Ruptly Alina Eprimyan a raconté dans l'émission RT les détails de son arrestation sur le territoire de l'Ukraine, dans le village de Rakochino, région de Transcarpatie. La journaliste y faisait des reportages sur les habitants protestant contre l'expédition des hommes dans l'est du pays pour l'opération punitive menée par Kiev. D'après Alina, ce sont qui avaient contacté le Service de sécurité de l'Ukraine.

«Les journalistes ont remarqué que mon trépied avait le logo de Ruptly, et immédiatement ont déclaré que je travaillais pour RT (Russia Today). D'abord les journalistes m'ont interrogée, ils étaient environ sept. J'ai répondu à toutes leurs question et présenté tous les documents, y compris le certificat de journaliste. Je n'avais rien à cacher, surtout que c'étaient mes collègues. 15 minutes plus tard 3 miliciens et 3 représentants des services de sécurité sont arrivés», - a raconté Alina Eprimyan.

«Ils m'ont posé une multiitude de questions et ont étudié attentivement mes papiers. Ils n'ont pas cru que mon passeport américain était un vrai : je leur ai montré une copie, mais ils m'ont accompagnée à l'hôtel pour voir l'original», dit-elle. Puis les employers du Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) ont exigé que la journaliste leur rende toutes les vidéos qu'elle avait faites.

«D'abord ils ont tout copié sur leur ordinateur, ce qui veut dire que mes documents sont toujours chez quelqu'unn de SBU. Ils ont éffacé l'enregistrement de mon interrogatoire et les vidéos des protestations et m'ont rendu les supports vierges», - a raconté Alina .

Nous rappellons que, auparavant, le même sort était arrivé à Graham Phillips, journlaiste britanique en free-lance travaillant pour RT. Après de longs interrogatoires il a été expulsé vers la Pologne avec interdiction de séjour en Ukraine pendant 3 ans. Tous les documents vidéos tournés par G. Phillips ont été également détruits.